Aller au contenu

Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
139
DE LA TEINTURE.

exercé, et il en est bien peu qui puissent prédire et annoncer d’avance quelle sera la nuance qui sortira de l’avivage. Cette difficulté dépend des modifications infinies dont l’oxide de fer est susceptible, de la manière dont s’est faite la dessiccation du coton passé au fer, du soin qu’on a apporté à le travailler, etc.

Il n’est pas d’objet sur lequel j’aie plus réfléchi et autant travaillé. Je vais rapporter ici les résultats plutôt que les détails de mes nombreuses expériences, en écartant avec soin tout ce qui ne mérite plus d’occuper une place dans l’histoire des progrès de la teinture.

Ici, comme dans le chapitre où j’ai traité de la couleur rouge, je commencerai par faire connoître le procédé que j’ai pratiqué avec le plus de succès. Après cela, je m’occuperai des modifications qu’on peut y apporter pour varier les nuances, et je terminerai par indiquer les résultats de quelques expériences qui pourront