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Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/155

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DE LA TEINTURE.

cir à volonté, en y ajoutant de l’alun depuis 6 livres (3 kilog.) jusqu’à 20 (un myriag.).

Le sel de saturne et l’alun rendent cette couleur d’autant moins foncée, et l’approchent d’autant plus du rouge, qu’ils sont dans une proportion plus forte par rapport à la couperose. En variant les proportions, on peut obtenir toutes les nuances qu’on désire.

Chaque teinturier a une préparation de fer qu’il affectionne : mais, après avoir essayé successivement toutes les dissolutions de fer par les acides, j’ai resté convaincu que le choix est indifférent. Ici, tout dépend des proportions entre les sels d’alun et ceux de fer, et de la manière de travailler[1].

Parmi les différentes proportions qui m’ont paru donner les nuances les plus agréables, j’ai distingué les suivantes :

  1. Je pense néanmoins que le pyro-lignite de fer mérite la préférence sur toutes les autres préparations, attendu qu’outre l’acide, ce sel contient encore de l’huile végétale que l’acide tenoit en disso-