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Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/171

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DE LA TEINTURE.

répartir l’huile et la distribuer plus également sur toutes les parties.

Après cela, on engalle : et, ici, l’huile forme déjà une première combinaison avec la noix de galle, comme on peut s’en convaincre en mêlant une solution de savon à une décoction de noix de galle.

Cette première combinaison de l’huile avec la galle, a déjà la plus grande affinité avec le principe colorant de la garance ; mais la couleur est très-noire, très-sale, très-difficile à aviver. C’est pour cela qu’on ajoute à cette première combinaison un troisième principe qui rend le composé plus propre à fixer la couleur et à lui donner de l’éclat ; ce troisième principe, c’est l’alumine de l’alun.

Pour juger des effets de l’alun dans la teinture sur coton, il suffit de mêler une décoction de noix de galle à une dissolution d’alun : le mélange devient trouble dans le moment, et il se forme un précipité grisâtre qui, desséché, est insoluble dans l’eau et presque dans les alkalis.