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L’ART

nomise beaucoup de combustible, et est d’un service facile, mais il influe encore puissamment sur la bonté d’une opération, en ce qu’il chauffe également toutes les parties du bain, et qu’on peut en maîtriser l’action à volonté.

Avant que la construction des fourneaux eût reçu les perfectionnemens qu’on lui a donnés de nos jours, on se bornoit à établir une chaudière sur quatre murs, de manière que le foyer en occupât toute la largeur et longueur, à l’exception d’environ 3 à 4 pouces (un décimètre) de chaque côté, par lesquels la chaudière reposoit sur les murs : une porte pratiquée au milieu d’un des murs des extrémités, facilitoit le service du combustible et donnoit entrée à l’air ; la cheminée étoit construite vis-à-vis et à l’autre extrémité.

On sent aisément, d’après l’idée que nous donnons de la construction vicieuse de nos anciens fourneaux, que le courant d’air qui s’établissoit entre la chaudière et le sol du foyer, entraînoit la chaleur et