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Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/78

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L’ART


Ces dernières qualités sont médiocres, et ne peuvent servir que pour des opérations peu délicates.

On connoît encore dans le commerce le natron et les cendres de Sicile, qui tiennent le milieu entre les soudes d’Espagne et les indigènes.

Chacune de ces diverses soudes a ses usages : on pourroit sans doute, par des opérations chimiques, dégager la soude proprement dite de toutes les matières étrangères qui lui sont unies ; mais, dans les arts, ces travaux dispendieux ne peuvent s’appliquer qu’aux seuls cas où il faut des matières de première qualité ; c’est pour cela qu’on ne purifie les soudes que pour les employer à la fabrique des glaces, et à un petit nombre d’opérations extrêmement délicates. Il ne faut pas perdre de vue d’ailleurs que dans quelques arts, tels que ceux de la verrerie, la soude agit, non-seulement par son principe alkalin, mais encore par ses principes terreux qui entrent dans la composition du verre.