Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/91

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
79
DE LA TEINTURE.

l’ouvrier n’en soit pas fatigué, et que ceux des mordans qu’on applique chauds, ne perdent pas la chaleur qu’on leur a donnée, avant que l’opération qu’on fait subir au coton soit terminée. En outre, les dimensions des appareils, le poids des matières, tout se calcule sur cette quantité de coton, et il seroit très-désavantageux de ne pas opérer invariablement sur ce poids.

On est dans l’usage d’associer deux ouvriers au même travail, et de leur confier une quantité suffisante de coton, sur laquelle ils opèrent chaque jour jusqu’à ce que la teinture soit parfaite : ces deux ouvriers peuvent conduire aisément à-la-fois quatre parties de coton de 200 livres chacune. On leur adjoint ordinairement une femme, tant pour les aider à transporter les cotons des salles à l’étendage et au lavoir, que pour surveiller et travailler ces mêmes cotons à l’étendage et dans les salles, à mesure que les ouvriers les passent aux apprêts et aux mordans.

Chaque paire d’ouvriers a ses cuviers,