de 2 à 4 degrés ; je procédais ensuite à la fermentation par la méthode ordinaire. La fermentation s’établissait facilement : lorsqu’elle était terminée, je soumettais la liqueur à la distillation ; mais quelle fut ma surprise lorsque je vis que j’obtenais moins d’alcool, et que, vers la fin de l’opération, la liqueur se boursouflait et passait de la chaudière dans le serpentin ! Je ne tardai pas à me convaincre que la mélasse n’avait point participé à la fermentation ; qu’elle était demeurée intacte, et qu’il n’y avait que la lessive des résidus qui eût fermenté. Cette expérience répétée plusieurs fois m’a constamment donné les mêmes résultats. Il parait que la mélasse se mêle, sans s’allier y avec cette eau de lessive, et que cette dernière, subissant d’abord sa fermentation, arrête le mouvement de la première.
Les cendres des marcs fournissent à-peu-près 1 pour 100 de potasse.