aisément de l’état de contrainte où il était, toutes les fois qu’il se trouvait dans ces positions, et du désir qu’il avait d’échapper le plus tôt possible à cet état de gêne.
Il est à remarquer que l’Empereur, qui n’aimait que les grandes masses, les objets gigantesques, n’ait accordé sa confiance qu’à des hommes qui se plaisaient dans les petits détails et ne pouvaient exécuter que de petites choses. Fontaine et Percier avaient sa confiance comme architectes. Sans doute, ces deux artistes sont remplis de talent, mais ils n’ont jamais su s’élever à la hauteur des grands hommes qui ont illustré leur art. À côté du beau salon de Mars, à Saint-Cloud, ils ont décoré un salon à la manière d’un café. La salle à manger du rez-de-chaussée des Tuileries a reçu les ornements d’un estaminet des boulevards. Tout cela contraste très plaisamment avec les nobles décorations du siècle de Louis XIV. Et, quoiqu’il y ait de la grâce dans les détails, de l’élégance dans les formes, on ne peut pas s’empêcher de dire que ces pompons, ces colifichets sont très