Page:Chaptal - Mes souvenirs sur Napoléon.djvu/73

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dans une visite que je fis à l’Hôpital général, j’y trouvai plusieurs des anciennes religieuses, mais sans costume, sans décorations, habillées comme des femmes du monde. J’en témoignai mon étonnement aux administrateurs ; je leur observai que le costume seul inspirait le respect, les égards et l’obéissance aux malades, aux infirmiers, aux étrangers, etc. J’ordonnai que toutes celles qui avaient conservé leur costume et leur croix s’en revêtissent de suite ; j’ajoutai qu’au sortir du conseil d’administration que j’allais présider, je voulais les voir toutes parées de leurs anciens attributs. Après la séance, je les vis avec ces vêtements, et, comme plusieurs n’en avaient plus à leur disposition, je donnai deux mille francs à la supérieure pour leur en acheter.

Nonobstant toutes ces améliorations, les hôpitaux de Paris me présentaient encore un vice que j’aurais voulu corriger, mais qui a résisté au temps

    au succès de son institution, et elle fera choix des élèves qu’elle jugera propres à en remplir le but.
    Art. IV. — Le gouvernement payera une pension de trois cents francs pour chacun des élèves dont les parents seront reconnus dans un état d’indigence absolue.
    Art. V. — Tous les élèves seront assujettis aux règlements de discipline intérieure de la maison.
    Art. VI. — Les fonds nécessaires pour subvenir aux besoins de l’institution seront pris sur les dépenses générales des hospices. Ils ne pourront pas excéder la somme annuelle de douze mille francs.

    Paris, le 1er nivôse an IX.
    Signé : Chaptal.