longtemps, en présence de certains cas déterminés, j’ai cherché, après bien d’autres, à pénétrer, autant que faire se peut, le mécanisme de sa production afin d’utiliser sa puissance, et c’est l’opinion que je me suis faite dans ces conditions que je vais exposer en quelques mots.
J’ajouterai qu’en pareille matière, comme en toute autre, il ne faut jamais se départir de la rigueur inhérente à la discussion scientifique ; les polémiques passionnées ne servent à rien, si ce n’est à tout embrouiller et à compromettre les meilleures causes. Ce n’est pas par des affirmations sans preuves ou par des négations sans fondements qu’on peut espérer résoudre cette question de la faith-healing qui, je le répète, appartient entièrement à l’ordre scientifique où les faits bien et sincèrement étudiés, groupés en faisceau pour conclure, sont les seuls arguments que l’on puisse admettre.