Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/244

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tes larmes coulerent de ses yeux. L’androgène y parut sensible, lui sauta au col, et après une mince explication, la paix fut conclue.

Antoinette rejetta les tracasseries qui les avoient séparées sur le compte de celui qu’elle vouloit détruire ; il n’en falloit pas d’avantage pour irriter la duchesse. La rage étinceloit dans ses yeux ; elle ne respiroit plus que fureur et que vengeance. Le poison fatal fut adroitement préparé et donné. Une langueur mortelle s’empara de Vergennes, le consuma par dégrés sans qu’on sût à quoi en attribuer la cause, et ne finit qu’à son dernier soupir.