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Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/254

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Je débrouille à sa mine ;
Dans l’ombre de la nuit,
De la brillante aurore,
Qu’elle attend le retour,
Pour dérober à Flore
Une rose d’amour.


La capote legère,
Qui voile tant d’appas,
Fut-ce ou Reine ou bergère,
Ne me rebute pas.
Que dis-je ? sur l’herbette,
Mon tendre cœur épris
Reconnoit minette
Rivale de Cypris.


Entrons en connoissance,
Belle Reine, en ces lieux,
Qu’importe la naissance
Pour deux cœurs amoureux,
Je sens mon V... qui dresse,
En voyant tes attraits ;