Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/30

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être proportionné à l’outrage. Aussi le coup porté à notre Empire par ce Ministre infâme, est-il assez funeste pour que sa mémoire soit jamais en horreur parmi le peuple Français.

La Dubarry, cette courtisanne si peu délicate pour le choix de ses amans, régnoit sur le cœur de Louis XV. Le comte Dubarry, plus méprisable encore, n’avoit pas rougi de lui donner la main. J’observerai néanmoins, pour sa justification, que rien n’est plus ordinaire que de voir se rassembler ceux qui se ressemblent. Les voix les plus honteuses ne coûtoient rien jadis à l’homme de