Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/429

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même ordre, enfermée dans un couvent. C’est-là que je portai une ame ferme et résolue à tout ; je n’abandonnai point mes projets, je les méditois au contraire dans cette retraite. Le destin me fut favorable ; mon époux fut remis sur le trône, et sa tendresse pour moi m’y rappela bientôt. Le peuple osa porter quelques plaintes, mais elles furent étouffées en naissant, et je contraignis, par ma courageuse fermeté, Lothaire, le perfide Lothaire, ce fils qui, sans respect, avoit détrôné son père, à reconnoître à la succession mon fils ; il le fit, et par mes infatigables travaux je lui traçai la route d’un trône, qu’il ne pou-

  Tome III, IVe partie.
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