Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/436

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 80 )

poser à la tyrannie. L’État étoit troublé par des prêtres factieux, et menacé par les puissances étrangères ; l’assemblée nationale fit deux décrets qui devoient porter remède à ces grands maux, la déportation des prêtres turbulens et mal intentionnés, et un camp sous paris, pour le mettre à l’abri d’invasion. Le roi refusa de sanctionner ces deux décrets salutaires et renvoya les ministres qui avoient mérité l’estime du peuple.

Ces coups de vigueur et de despotisme déchirèrent le bandeau de tous ceux qui avoient eu quelque confiance au roi. Le peuple s’agita, menaça même ; c’étoit ce