Page:Charles-Louis Philippe - Bubu de Montparnasse, 1901.djvu/228

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que ce qu’elle a voulu. Vous permettez que je roule une cigarette avant de descendre et que je vous serre la main.

Bubu dit :

— Je regrette, monsieur, tout ce dérangement que je vous ai causé. Vous avez été bien bon d’accueillir madame comme vous l’avez fait. Voulez-vous me permettre de venir bientôt vous offrir un verre. Je vous serre la main, mais croyez que c’est un devoir bien pénible que j’ai accompli.

Ils partirent. Sur le palier Bubu demanda :

— Vous vous êtes fait payer votre nuit d’amour, madame ?

Elle revint :

— Ils veulent que tu me donnes de l’argent.

— Voila cent sous.

Elle partait dans un monde où la bienfaisance individuelle est sans force parce qu’il y a l’amour et l’argent, parce que ceux