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Page:Charles-Louis Philippe - Bubu de Montparnasse, 1901.djvu/27

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Le soir, il s’occupait de littérature et de philosophie après s’être promené dans la rue en regardant les jeunes femmes. Il disait : « Elles courent après ce qui brille, des jeunes gens riches et des jeunes gens beaux. Les jeunes gens riches les forment au luxe et les jeunes gens beaux, qui les trompent, leur apprennent que l’amour est un simple plaisir. Elles nous reviennent plus tard. Elles nous ruinent en toilettes et en spectacles et n’ont plus assez de ferveur pour devenir nos amoureuses et nos compagnes. Pour moi, j’entretiens une correspondance avec une petite bonne. Parce qu’elle est simple et travailleuse, nous nous mettrons en ménage. Je veux vivre comme un homme du peuple, avec une femme du peuple. D’ailleurs, je hais les riches qui nous volent nos plaisirs. »

Il était dans ses meubles et habitait, quai du Louvre, une chambre au cinquième