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Page:Charles-Louis Philippe - Bubu de Montparnasse, 1901.djvu/58

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son père, pendant que toute chose était illuminée par son amour pour Maurice. Le premier homme des jeunes filles de dix-sept ans, c’est celui-là qui est leur destinée. Lorsqu’elle prenait l’omnibus pour aller au travail, elle fermait les yeux, parce qu’elle était un peu lasse, et voyait dans sa pensée Maurice avec les plaisirs. Il lui disait : « Je ne veux pas travailler à mon métier d’ébéniste et je ne veux plus être déménageur », alors elle sentait qu’il était supérieur à tous les métiers. Il parlait de sa mère dont les idées étaient bornées comme deux sous de poivre et quatre sous de café ; il en parlait ainsi parce qu’il avait les idées ouvertes. Il lui disait : « Quand tu étais chez ton père et que tu t’emmerdais en torchant tes frères », alors elle lui était reconnaissante de l’avoir délivrée.

Au bout d’un mois, il la battait, mais non pas par méchanceté. Voici : Maurice, qui