sciemment, ils avaient en eux quelque chose de satisfait, de repu qui l’éloignait. Elle n’espérait point trouver là la grande passion à laquelle, sans relâche, elle rêvait.
Comme elle s’isolait volontairement, n’ayant plus vis-à-vis de l’époux la demi-confiance du début, sa mélancolie s’accrut, se transformant en une sorte d’hypocondrie rageuse. Elle en voulait à l’humanité tout entière de son prurit sentimental et de son exaspération amoureuse.
Puis, un matin, elle se résolut. Après réflexion, elle s’était affirmé que, seul, un célibataire, débarrassé de toute entrave, lui procurerait le bonheur complet.
Dès l’après-midi, dans un salon ami, elle manœuvra de façon à se rapprocher d’un jeune homme qui, depuis longtemps, attirait son attention. Il avait le même âge