l’intimité les deux hommes devaient être absolument semblables, avec leurs qualités et leurs défauts.
Peu à peu, son attachement pour André se précisa, elle ne l’aima point, mais néanmoins reconnut que s’il venait à disparaître de sa vie un nouveau vide se creuserait en elle. Alors, elle eut brusquement peur de le perdre, elle l’entoura de soins attentifs, s’ingéniant à lui être agréable.
Ce lui fut un dérivatif à la pensée lancinante de sa solitude morale, elle trouva là un but à son besoin d’activité. La nécessité de conserver l’amant la fit rapprocher les rendez-vous, elle en arriva à voir le jeune homme chaque jour, passant de longues heures auprès de lui.
La peur qu’il se lassât de caresses toujours les mêmes et qu’ainsi elle se retrou-