requises et, quoi qu’il lui en coûtât de faire les premières tentatives, elle s’y résolut enfin. Néanmoins, elle se refusa à mener l’affaire à la hussarde ; elle se persuadait toujours qu’il y avait au fond de son cœur un grand amour pour le jeune homme. Elle rêva donc d’une cour poétique, durant laquelle ils iraient par les chemins solitaires du Bois, goûter aux douceurs des flirts platoniques en attendant le suprême abandon. Et, une après-midi, au lieu de rejoindre André, elle fixa un rendez-vous à Maurice.
Celui-ci se trouvait dans un état d’esprit complètement différent, il prétendait, à l’encontre de Line, conduire les choses rondement. Il fut au rendez-vous, tout plein d’une ardeur juvénile. Sa vanité était flattée de cette ténacité de la part de la jeune femme et il se disait uniment qu’il la posséderait histoire de s’amuser et