considérablement ralentie et il juge nécessaire d’aller se faire voir et d’administrer quelques sérieuses raclées à la volaille négligente et oublieuse de ses devoirs.
En arrivant à la gare, tout de suite, il aperçoit son lieutenant qui, au guichet, prend son billet, il lui fait un salut convenable. Il a de l’estime, de la sympathie pour l’officier. D’abord, c’est le seul Parigot du quartier, et puis il est bon zigue, pas crâneur pour deux sous.
— Dommage qu’il a des sous, regrette Nénesse, avec sa petite gueule, il aurait des poules tant qu’il voudrait !
Guy, de son côté, ne déteste pas le Parisien. Évidemment, il n’a pas des mœurs d’une pureté absolue, mais il préfère l’immoralité du souteneur à l’hypocrisie, à la pudibonderie des Genlisiens si profondément vicieux et sales sous leur façade de vertu austère.