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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/17

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dans sa bonté à l’homme mortel.

J’ai donc été conduit par une marche aussi neuve que philosophique à m’occuper des fondemens de ce bonheur ; & parce qu’ils reposent principalement sur la révélation, l’examen logique de ses preuves est devenu la partie la plus importante de mon travail. Je n’ai annoncé qu’une esquisse : pouvois-je annoncer plus, rélativement à la grandeur du sujet & à la médiocrité de mes connoissances & de mes talens !

Ma principale attention dans cette esquisse, a été de ne rien admettre d’essentiel qu’on pût me contester raisonnablement en bonne philosophie. Je ne suis donc parti que des faits les mieux constatés, & je n’en ai tiré que les résultats les plus immédiats. Je n’ai parlé ni d’évidence ni de démonstration :