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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/19

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vue, sont ceux qui doutent de bonne foi, qui ont tâché de s’éclairer & de fixer leurs doutes ; de résoudre les objections, & qui n’y sont pas parvenus. Je ne pouvois ni ne devois m’adresser à ceux dont le cœur a corrompu l’esprit.

Dans la multitude des choses que j’ai eu à exposer, il s’en trouve beaucoup qui ne m’appartiennent point : comment aurois-je pu ne donner que du neuf dans une matière qui est traitée depuis seize siécles par les plus grands hommes, & par les plus sçavans écrivains ? Je n’ai donc aspiré qu’à découvrir une méthode plus abrégée, plus sûre & plus philosophique de parvenir au grand but que je me proposois.

J’ai tâché d’enchaîner toutes mes propositions si étroitement les unes aux autres, qu’elles ne laissassent entr’elles aucun