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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/245

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QUATRIEME PARTIE

Application

aux

plantes


J’ai rassemblé dans la partie X de ma contemplation, les traits si nombreux, si diversifiés, si frappans qui rapprochent les plantes des animaux, & qui semblent ne faire des unes & des autres qu’une seule classe d’êtres organisés. Je me suis attaché à démontrer combien il est difficile d’assigner le caractère qui distingue essentiellement le végétal de l’animal, & combien la logique du naturaliste doit être sévère dans une recherche aussi délicate. Cela m’a conduit à un éxamen assés approfondi du caractère qu’on a coûtume de tirer de la faculté de sentir. J’y ai fait passer