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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/363

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si variés, si harmoniques entr’eux, qui conspirans tous au vœu principal de la nature, réparent ses pertes, renouvellent ses plus chères productions, & la rajeunissent sans cesse.

Si le développement des corps organisés ou leur simple accroîssement ne peut qu’être l’effet de la plus belle méchanique ; combien cette méchanique doit-elle être plus belle encore, lors qu’elle n’est point bornée à procurer simplement l’extension graduelle des parties en tout sens, & qu’elle s’élève jusqu’à procurer la régénération complette d’un membre, ou d’un organe, & même l’entière réïntégration de l’animal !

Ici, s’offrent de nouveau à mes regards ces fameux zoophytes, qui m’ont tant occupé dans mes deux derniers ouvrages,[1] & sur lesquels encore j’ai jetté un coup d’œil dans celui-ci.[2] Je ne retracerai donc pas ici les divers phénomènes

  1. Consid. sur les Corps Organ. Tom. I. Chap. IV, V, XI, XII, Tom. II. Chap. I, II, III. Contemp. de la Nat. Part. VIII, Chap. IX, X, XI, & suiv. Part. IX, Chap. I, II.
  2. Voyés ci-dessus l’Aplicatioon aux Zoophytes, Part. V.