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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/435

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Je ne dissimulerai point, que j’ai été extrêmement flatté de cette conformité de mes idées avec les décisions de la nature elle-même, & je ne présumois pas d’avoir autant approché du vrai. On jugera mieux encore de cet accord, si je transcris ici quelques propositions de notre académicien, qui sont comme les résultats de ses observations, & si on prend la peine de les comparer avec ce que j’ai exposé dans le chapitre VII de la partie VII de la contemplation de la nature.

Il admet la prééxistence des germes des coquillages. Il les définit, des êtres parfaits qui contiennent en mignature le corps organisé qui en doit naître avec toutes ses parties essentielles.

Il dit, qu’il y a une gradation insensible dans l’accroîssement.

Que l’accroîssement se fait par développement.

Que le développement est une suite de l’incorporation des atomes nourriciers qui s’insinuent dans les pores ou dans les mailles des fibres élémentaires de la substance animale, & qui les