leur délicatesse & leur sensibilité. On sçait qu’ils tirent leur origine du cerveau.
Il y a donc quelque part dans le cerveau un organe universel, qui réünit, en quelque sorte, toutes les impressions des différentes parties du corps, & par le ministère duquel l’ame agit ou paroît agir sur différentes parties du corps.
Cet organe universel est donc proprement le siége de l’ame.
Il est indifférent au sujet qui nous occupe, que le siége de l’ame soit dans le corps calleux ; dans la moëlle allongée ou dans toute autre partie du cerveau. Je le faisois remarquer dans l’essai analytique, & dans la contemplation de la nature. J’y ai insisté encore dans l’écrit sur le rappel des idées par les mots : j’ai dit dans cet écrit : « Quoiqu’il en soit de cette question sur le siége