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Page:Charles Baltet - La pépinière fruitière forestière arbustive vigneronne et coloniale, 1903.djvu/112

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multiplications sous verre.

Les régions intertropicales ont recours au papier huilé, aux nattes, voire aux feuilles de Palmier.

Bâche et châssis. — Par sa construction et son usage, la bâche vitrée est l’intermédiaire de la serre et de la cloche. Moins concentrée que celle-ci, moins chauffée que celle-là, elle constitue une étape sérieuse de la vie d’une plante dans sa prime jeunesse.

Installée sur un terrain sec et sain, avec une légère inclinaison vers le sud, la bâche comprend un coffre, bois ou maçonnerie, dépassant le sol de 0m,20 à 0m,25 en avant, de 0m,27 à 0m,32 en arrière ; sa largeur est calculée sur la longueur des panneaux de châssis qu’elle va supporter, soit 1m,40 environ, en tenant compte de l’inclinaison (fig. 43).

Quant à la profondeur, elle est basée sur le volume des végétaux qui viendront s’y abriter. Il vaut mieux prévoir plus de profondeur parce que, en dehors des multiplications peu encombrantes, la bâche pourrait être appelée à recevoir des sujets préparés pour l’hivernage, le forçage ou la vente.

Le châssis bois et fer, ou tout fer, supportant le vitrage demi-double, bien pur, mesure à peu près 1m,40 sur 1m,30 ; sa base s’appuie sur deux taquets fixés au coffre, tandis qu’au sommet une poignée en facilite le maniement.

Une sorte de briquette libre en bois sulfaté fera fonction de crémaillère à plusieurs degrés, pour l’aération.

Des traverses régularisant l’ouverture de la bâche supportent les châssis à leur point de jonction ; malgré ce contact intime, un calfeutrage de mousse empêchera les infiltrations atmosphériques nuisibles aux jeunes multiplications.