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Page:Charles Baltet - La pépinière fruitière forestière arbustive vigneronne et coloniale, 1903.djvu/93

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emballage et expédition des végétaux.

d’osier, des fils de fer (fig. 35) ou des cordages fortement serrés. Le colis sera plus docile aux chargements et déchargements répétés, si une corde ou un osier renoue sur quatre faces tous les liens entre eux.

[fig35]


Fig. 35. — Paillon paqueté au fil de fer.

Dans la prévision d’un long trajet, nous doublons le pied du ballot d’une seconde chemise de paille, d’une toile grossière imperméable ou d’une natte épaisse. Ainsi conditionné, il subira, sans danger, quelques degrés de froid.

Le pralinage préalable des racines dans une boue d’argile et de purin, toujours d’un bon effet, est obligatoire, pour ainsi dire, pendant les temps de hale ou de sécheresse, pour un trajet à long cours et lors des chargements sans emballage « en vrac », sur voiture, wagon ou bateau.

Emballage en panier. — Les arbustes élevés en