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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

lisés, imposèrent aux premiers, en signe de mépris, l’obligation de porter cette queue, devenue aujourd’hui, chez eux, une marque d’honneur et de distinction, et qui dégénère même en fanatisme. Moins rigoureux envers le Coréen, les Mantchous lui permirent de porter les cheveux comme il l’entendait ;

Fig. 7. — Type coréen. (D’après le croquis d’un artiste coréen.)

depuis cette époque, il les laisse pousser de toute leur longueur. Les jeunes gens jusqu’à leur mariage doivent les porter, sans aucune coiffure, séparés au milieu de la tête et réunis en une seule tresse tombant dans le dos, ce qui leur donne l’air de jeunes filles. Dès qu’il est marié, le jeune homme les ramasse en un chignon sur le sommet de la tête ;