Page:Charles Dumas - L’Ombre et les Proies, 1906.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




Puisqu’à mon front, crispé souvent,
Votre haleine semblait sourire,
Que j’usais en vous conservant
De mon pouvoir de vous détruire,


Puisque j’étais une harmonie
Mêlant comme le vent d’automne
Les essences d’une couronne
D’illusions épanouies,


Et surtout que flamme pour flamme,
Aurore, enfer, amour, rancœur,
Peu m’importe en brûlant mon âme
Si c’est de joie ou de douleur !