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IV
LES FLAGELLANTS

appelle dédaigneusement « l’amour banal », demander avec joie à être humiliée, abaissée et fouettée ?

Allons, messieurs les médecins, expliquez nous cela, s’il vous plaît !

En attendant que les princes de la science veulent bien nous faire le don de quelque ouvrage sérieux, pondéré et concluant, nous prendrons la liberté d’offrir ici quelques documents qui aideront les savants psychologues et guérisseurs de corps et d’âme — puisque l’un ne va pas sans l’autre — à faire la lumière. Nous sommes ravis d’ajouter que tout ce qui va suivre est absolument vrai et pris sur le vif, mais nous savons d’avance que l’on va nous traiter de menteur. Cela ne nous fait pas reculer, au contraire. Lorsque l’on parle des tares de l’humanité, l’auditoire se divise en deux camps : les simples qui ignorent ces divagations,et ceux qui connaissent ou qui pratiquent ces bizarreries de la volupté. Les premiers sont étonnés et crient à l’impossible. Les autres font chorus,se disant que s’ils osent se montrer