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ET LES FLAGELLÉS DE PARIS


On s’en sert en tout temps,
L’hiver comm’ le printemps ;
Et si l’on tient à sa santé
Faut toujours être bien ganté ;
Malgré son titre anglais
Il n’est pas moins français,
Car ce petit boyau
C’est notr’ revanch’ de Waterloo.
Et confiants,
Sans crainte d’accidents,
Vous avez là-dedans
Toutes vos aises ;
Messieurs, tâtez,
Voyez les qualités
Et le bon marché d’mes
Capot’s anglaises.
Vous qui portez du mariage
La chaîne et le boulet fatal,
Maris, qui n’avez en partage,
Que le pot-au-feu conjugal !
A la recherch’ d’une conquête
N’vous aventurez pas nu-tête ;
Car ainsi qu’à François premier
On s’rait forcé d’vous couper… l’ pied.
Grâce à c’préservatif,
Ménageant votre pif,
À l’abri des rhum’s de cerveau,
Sans danger du moindre bobo,
Vous pouvez, sans façons,
Vous conduire en garçons
Et cueillir chaque soir
Une Marguerit’ des trottoirs,
Et confiants, etc., etc.