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XVIII
LES FLAGELLANTS

et interviewer fouettards et fessées. À vrai dire aussi, et jetant bas le masque, j’avoue hautement que mon amour de la science et de la vérité a été doublé d’une idée qui me chatouillait agréablement — j’allais tâter un peu moi-même de ce plaisir mystérieux.

Je n’étais pas tout à fait novice. Je savais que les verges et les coups jouaient parfois un rôle dans la sensualité, mais jusqu’alors je n’avais jamais pensé à essayer de ce ragoût pour mon usage personnel.

Une fois, j’avais vu un martinet chez une prêtresse de Vénus qui m’expliqua qu’elle s’en servait pour un de ses clients et m’assura qu’il y prenait un plaisir extrême. Elle me conseilla d’essayer, et par curiosité je me mis en position.

Au premier coup, je sautai de ses genoux, où elle m’avait étendu comme un gamin qu’on corrige, et me sauvai jusqu’au bout de la chambre. J’en avais assez.

Plus tard, il y a à peu près deux ans, mon attention fut attirée par les petites annonces d’un journal parisien, sous la rubrique :