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LII
LES FLAGELLANTS

Sans un mot, elle fit comme je désirai.

« Apporte-la-moi ; demande-moi pardon et courbe-toi pour en recevoir encore ! »

« Non, non, je vous en prie ! » (Je lui avais défendu de me tutoyer.) « Tout excepté la cravache ! Votre main, les verges – mais pas ça ! Vous ne savez pas comme cela fait mal. Puis, vous allez trop vite, sans ménagements, sans habituer la peau à la douleur qui doit être graduelle. Cela me cuit tellement ! »

Implacable, j’insistai et je lui donnai encore deux ou trois coups – pas trop forts.

Elle me déclara depuis que mon mouvevement de colère avait produit un effet délicieux sur elle et qu’elle m’adorait depuis ce moment. Lorsque je la renvoyai de mes genoux rouler comme une masse sur le tapis après son mouvement de résistance, – bien naturel, du reste – elle se pâma.

La séance se termina, comme le lecteur peut deviner, et l’appareil en caoutchouc fut de la fête. Cela ne peut guère se décrire ici, mais c’était inouï de luxure barbare. Marcelle