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LVI
LES FLAGELLANTS

ture en ôtant son pantalon. Jamais il ne manqua de parole. Était-ce la manière dont elle fut élevée qui doua Marcelle de ses goûts étranges ? La première révélation de sa manie dépravée lui arriva, me disait-elle, de la façon suivante :

Je n’étais pas son premier amant, mais son deuxième. Il est fort curieux à noter que le troisième amant n’existe jamais. On peut être le premier amant d’une femme mariée, ou son deuxième, à la rigueur, mais jamais son troisième.

Donc, le premier amant de Marcelle avait été un homme très réservé qui aimait mieux se livrer aux jeux de la petite oie qu’à l’acte même. Un jour, elle arriva en retard à un rendez-vous et fut très insolente envers son ami. De colère il la jeta à ses pieds, et la retroussant, fit pleuvoir une grêle de claques sur ses charmes callipygiens. Dès ce moment elle sentit qu’elle ne pourrait jamais aimer qu’un homme qui se conduirait en maître tant soit peu brutal et qui saurait la dominer. On