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LVIII
LES FLAGELLANTS

vre corps martyrisé. Je commençai lentement et, graduellement, j’augmentai de force et de vitesse. Les fesses furent d’un rouge violet, et ici et là quelques petits points saignaient. Je maltraitai aussi le haut des cuisses, et chose inconcevable, malgré ses gémissements et ses supplications — elle ne criait jamais — elle fut secouée de petites crises de volupté entre deux torsions de douleur. À ces moments ses cuisses s’entr’ouvaient et les petites pointes fines des verges pénétraient trop loin, la ramenaient vite à la sensation atroce et brûlante de la douloureuse fustigation.

Voulant en finir, je fus trop barbare, car après une pluie de cinglons,vivement et fortement appliqués, je retournai le faisceau de verges brisé et démantibulé, et lui assénai plusieurs coups avec le gros bout faisant office de bâton. C’en était trop !

Elle se retourna sur le dos, ne pouvant m’échapper autrement puisqu’elle avait les mains liées derrière son dos, et roula de la chaise-longue sur le tapis, évanouie de douleur.