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LXXVIII
LES FLAGELLANTS

» Je vous rendrai votre lettre. Répondez-moi vite, je vous prie. Je passerai à la poste deux fois par jour. »




« Monsieur demande précepteur expérimenté et sévère. Martyr, bureau restant 27. »

« J’ai bien reçu, Monsieur, la lettre par laquelle vous m’annoncez que votre adresse n’a pas changé, et je viens vous faire la communication dont vous parlait mon mot de dimanche dernier.

» Vers la fin d’août, j’ai fait publier l’annonce dont voici le texte. (Voir plus haut.)

» J’ai reçu cinquante lettres dès le lendemain, autant encore dans les deux ou trois jours suivants. Elles émanaient toutes de faméliques et convaincus professeurs à la recherche d’une situation ; pas un n’avait soupçonné le malentendu que cachait son avertissement. J’étais quasi-honteux de prendre au guichet livraison d’une telle avalanche de lettres et, dépité de mon insuccès, je ne pris même pas la peine de décacheter les derniers envois qui me parvinrent. J’eus tort.

» Voulant, il y a quelques jours me débarrasser de cet inutile amas de papier, je retrouvai dans le tiroir où dormaient les quelques enveloppes non ouvertes ; je les défis et – combien je fus vexé ! je lus la lettre que je vous retourne ici.