Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/258

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L’AMANT.

     Pour le present, plus n’en parlons ;
Puis que j’ay puissance sur tous,
Quelque chose que debatons,
À mon plaisir feray de vous.
Ne me chault de vostre courrous
Ne de chose que l’on me dye.
Se je vous ay fait courtoisie,
Se le voulez, prenez l’en gré,
Car le premier vous n’estes mie
Qu’ay courcié en plus grant degré.