Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/367

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Chascune vieille son dueil plaint, Vous cuidez que vostre mal passe. Ma peine pers comme fait maint Et contre Fortune je chasse ; Desespoir de pis me menasse, Je sens où mon pourpoint m’estraint, Chascune vieille son dueil plaint. RONDEAU. Par le roi de Sicile. Bien deffendu, bien assailly, Chascun dit qu’il a grant dolours, Mais , au fort, je veiiil croire Amours Par qui le débat est sailly, Affin que qui aurafailly, N’axe jamais de lui secours Bien deffendu, bien assailly Chascun dit qu’il a grant dolours. Carsej’ay en riens deffailly De compter mon mal puis deux jours, Banny veuil estre de ses cours Com un homme lasche et failly; Bien deffendu, bien assailly. RONDEAU XVIi. Réponse par le duc d’Orléans. Bien assailly, bien deffendu, Quant assez aurons débattu,