Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/383

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Près là, briquet aux pendantes oreilles, Tu scez que c’est de déduit de gibier. A toute heure dili,t;emment traveilles, Et en chasse vaulx autant qu’un limier, Tu amaines, au tiltre de lévrier, Toutes bestes, et noires et vermeilles, Près là, briquet, aux pendantes oreilles. RONDEAU XLIV. Or s’y joue qui vouldra. Qui me change, je le change ; Nul ne le tiengne chose estrange D’avoir selon qu’il fera ! Quant par sa faulte fera, Gré ne dessert, ne louange, Or s’y joue qui vouldra. Qui me change, je le change. Puisque advisé on l’en a Et à raison ne se range, S’après elle se revange. Le tort à qui demourra? Or s’y joue qui vouldra. RONDEAU XLV. Orléans à Alencon. En la vigne jusqu’au pcschier Estes boule, mon hlz treschier.