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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/451

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CLVI. A recommencer de plus belle, J’en voy jà les adjournemens Que font, vers vieulx et jeunes gens, Amours et la saison nouvelle. Chascun d’eulx, aussi bien lui qu’elle, Sont tous aprestés sur les rens A recommencer de plus belle ; J’en voy jà les adjournemens. Comme toute la chose est telle, Je congnois telz esbatemens Assez, de pieçà m’y entens. Ce n’est que ancienne querelle A recommencer de plus belle.

RONDEAU CLVII. Ainsi doint Dieux à mon cueur joye, En ce que souhaidier vouldroye, Et à mon penser Reconfort, Comme voulentiers prisse accort A Soussy qui tant me guerroyé. Mais remède n’y trouveroye. Et qui pis est, je n’oseroye Descouvrir les maulx qu’ay à tort ; Ainsi doint Dieux à mon cueur joye, En ce que souhaidier vouldroye. Et à mon penser Reconfort. Quant je lui dy : Dieu te convoyé, Laisse m’en paix, va t’en tavoye;