Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/467

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Que j’ay délivré franchement, Guidant de vous donner secours. Se ne sont pas les premiers tours Dont Convoitise sert souvent ; . Se regrettez vos dolans jours, Et je regrette mon argent. Mais se vous n’avez voz amours, Puis que Convoitise vous ment, Le mien recouvreray briefment, Ou mettray le fait en droit cours, Se regrettez vos dolans jours.

RONDEAU CLXXXIII. A Daniel. Vous dittes que j’en ayme deux, Mais vous parlez contre Raison, Je n’ayme fors ung chapperon, Et ung couvrechief plus n’en veulx. C’est assez pour ung amoureux ; Mal me louez, ce faittes mon, Vous dittes que j’en ayme deux, Mais vous parlez contre Raison. Certes je ne suis pas de ceulx Qui par tout veulent à toison Eulx tournir, en toute saison ; N’en parlez plus, j’en suis honteux Vous dittes que j’en ayme deux.