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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/491

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Pour donner pers, cy et ailleurs, Autant aux moindres qu’aux greigneurs; Veulent départir leur butin, A ce jour de saint Valentin.

RONDEAU CCVIII. A ce jour de saint Valentin Qu’il me convient choisir ung per, Et que je n’y puis esohapper, Pensée prens pour mon butin. Elle m’a resveillé matin, En venant à mon huis frapper, A ce jour de saint Valentin Qu’il me convient choisir ung per. Ensemble nous arons hutin, S’elle veult trop mon cueur happer ; Mais, s’Espoir je pense atrapper, Je parlasse d’autre latin, A ce jour de saint Valentin.

RONDEAU CCIX. De Monseigneur d’Orléans à madame d’Angoalêmc, A ce jour de saint Valentin, Puis qu’estes mon per ceste année. De bien eureuse destinée Puissions nous partir le butin. Menez à beau frère hutin Tant qu’ayez la pense levée, A ce jour de saint Valentin. X