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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/551

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> On ne vous prise deux boutons, Et pource, nous vous déboutons, Esloignant nostre compaignie ; Mentez, menteurs à quarterons, Certes point ne vous redoubtons, Ne vous, ne vostre baverye. Voz parlez, Pires que poisons, Boutent par tout feu en maisons ; Que voulez vous que l’en vous die ? Dieu tout puissant si vous mauldie, Vous donnant de maulx jours foisons ! Mentez, menteurs de quarterons l

RONDEAU. Par Gilles des Ormes, Pour bien mentir souvent et plaisamment, Mais qu’il ne tourne à aucun préjudice, Il 7n’est advis que ce n’est point de vice, Mais est vertu et bon entendement. On en voit maint eslevé haultement. Bien recueilly et requis en service, Pour bien mentir souvent et plaisamment. Mais qu’il ne tourne à aucun préjudice. Mais controuveurs qui jnentent faulcement Pour diffamer quelcun par leur malice, Soient pugni^ par droit, selon justice; Pource,, chascun s’avise saigement Pour bien mentir souvent et plaisamment.