Aller au contenu

Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/103

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DtJ Paracûay. Im X»

tî des Jéfukes contre lui ; d'autant plus ' " ' ' qu'aïant déjà ôté les ClafTes à ces Rcli* ^ ^^"

fieux , 8c leur aïant. interdit tout exercice e leurs fonétions ordinaires , il fe perfua- doit que {perfpnne dans la Ville n*avoit plus aucune raifon de s'intcreffcr pour eux.

Il comptoit auffi beaucoup fur le ^^^iJJédTv^ Se Tair d'Homme infpiré , qui lui avoir fi J-"çu*çri„j5b- fort réuflî dans les commencemens , & qui fuîtes, faifoit encore impreflion fur le Peuple. Un jour qu'il préchoit à Yajguaron , & qu'il in- vedivoit contré les J^ites, avec toute la véhémence dont il étoit capable > il ap- perçut dans l'Auditoire le P« Pierre Rome- lo, dont nous aurons encore plus d'une occafion de parler. Alors y fe tournant vers le Tabernacle , il dit à ce MifConnaire , qui étoit du même côté, m Pardonnez- ' •0 moi , mon Père , ce que vous venez o> d'entendre , c*eft le Seigneur qui refide w ici, & que je vais tout-à-l'heure cqn&r a» crer & recevoir , qui me Ta nais dans la M bouche; je n'y avois pas même pcnC M en montant en Chaire y Se ]c n'ai pas 9» été le miaître de TEfprk faint qui m'a » faifi. « Il tint à-peu-près le même lan- gage le jour de l'Ordination à deux autres Jéluites envolés par le Père Sobrino pour lui rcpréfcnter que ni lui , ni aucun de Ces Religieux , ne pouvoient fe reprocher d'a- voir jamais rien fait qui pûç mériter fott indignation. Car après leur avoir répondu de la manière la plus dure , mettant Iz main fur fa poitrine , & levant les yeux . vers le Ciel , il ajouta que des motifs fu- périeurs à toute conudératign huixiainc