• f Paila«uay. Liv. X. f I
Tant Dieu & devant les Hommes , s'il ne ~T
découvroit de quelle manière ceux du Pa^ ^' raguay s'étoient rendus Maitres d'un & grand nombre dlndtens , au préjudice da
Î Patrimoine Roïale , & du patronage de 'Eglife 'y que ces faux Apôtres enfctgnoienc à leurs Néophytes une Doârine abomina^ ble y que les en aïant avenis charitable- ment, ilsn*avoienc tenu aucun compte de iès remontrances ; qu'ils femoient parmi le Peuple des opinions pernicicufcs ; qu'ils décréditoient les Cenmres de TEglife , & réduifoient à rien l'autoritë du Saint Siège ; qu'ils rendoient méprifables & perfifcutoient les Evoques : qu'il avoit informé Sa Ma-^ jefté , qu'ils introduifoient tous les jours de nouveaux Pafteurs dans leurs RédufHons ^ iàns l'aveu des Supérieurs jEcdéfiaftiques ^ & (ans demander le Vifa , des Evéques (i) ^ qu'ils détoumoient les Indiens de païer aa Koi le Tribut annuel ( i ) & les Décimes aux Evéques (5)5 qu*ils avoient des Mines d*or très abondantes » dont ils faifoient pafTer le produit od ils vouloient ; qu'ils ne prétendoient rien moins que d'ufiirper toute la puiflance fpirituelle & temporelle : qu'il leur avoit ôté leurs Clafles , par- cequ'ils n'apprenoient rien à leurs Ecoliers , dans la vue de s'emparer de toutes les Cures y quand il n'y auroit plus de Prêtres capables d'en remplir les devoirs , & que par la même raifon ils refufoient d'approu-
(i) Les Rédluftions réglé qu'en i<f49.
n'étoieçt point encore f j ) L'ufagc de les païer
érigées en Cures. n*écoic encore éubli nul*
(i) Ce Tribut &*a été Icparc,
