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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/112

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^8 Histoire

^ ^ voir en Juftice , mais , aue fi lui ou qud-

^*' qu'autre s'avifoit de cauier le moindre dé- lordrc , il en fcroit puni comme il le mé- riteroit ; puis s'adrefTant à rEccléfîaftique, qui fc mettoit en devoir de lire fon Ecrit, il lui déclara que c'étoit au Gouverneur, par Tordre de qui il étoit là , qu'il falloit porter l'Ordonnance de l'Evêque , & To- bligea de fe retirer. Réfolutîon, Cette réfiftance mit le Prélat hors de fue pread lui-même. Mais le P. Nicto calma bicn- I f vcque. j^j £*gg tranfports : il lui dit que dans an tems de guerre les écritures ne fervoienc de rien 5 que le Gouverneur y penteroic à deux fois avant que d'exécuter fa mena- ce ; que s*il ofoit rcfider en face à (ba Evéque , deux bons coups de poing , qu'il fe cnargeôit de lui donner comme à un En- nemi de TEglifc , le mettroient à la rai- fon ; que le Peuple étoit bien difpofé , les Jéfuites haïs» la Seigneurie illuftriffimc adorée , & que fon avis étoit que (kos perdre un moment de tems , on profitât d'une {1 favorable difpofition pour aller , en invoquant Sant-Iago chaffer les Jéfuites de leur Collège ; qu'il ne falloit point s'ar- rêter à la Métairie que ces Pères n'empor- teroient point avec eux 5 que c'étoient des Hérétiques & des Schifmatiques , dont on ne pouvoit trop-tôt purger la Province ; mais que pour y réuflir , le plus court étoiç de commencer par abbatrc le tronc de l'ar- bre , fans s'amufer à couper les branche*. Ses mr-furcs Ce difcours , fi digne d'un Apoftat , & fi pour chafler convqnable au Confefleur d'un Eve-

les Jéfuites d« * r j n n -r .

icifr CoUcKc. Si«6 > "^ reprendre cœur au Prclat^ Le jouï