Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/122

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io8 Histoire'

"— Il s^adreffa enfuitc au Meftre Je Caiof

^ ^^' général, lui offrit rabfolution des ccn- Cequifepaf-fiires qu'il avoit, difoit-il , encourues, » & iT/'^sébaf- ^^ <iécharge de l'amende , s*il vouloit lut tien de hcon, remettre une ancienne Cédulc de TErope- reur Charles V, qu*^on précendoit qu'il avoir tirée de l'Archive de la Ville ,.& en vertu de laquelle cette Capitale pouvoir , en cas de mort ou de la retraite du Gou* verneur,, en nommer un par intérim. li lui dit que jamais cette Cédulc n'avoic été plus néce/faire que dans la conjonâure prélcnte >. oii il importoit fî fort à la gloire de Dieu,, au fervicc du Roii, & au bicn^ de la Province, de délivrer le Peuple de l'oppreffion qu'il fouffroit de la parc des Jétuitesj qu'il ne lui manquoit plus pous l'accompliflement d'une (i bonne œuvre,, que d'être fécondé par un Homme tdl que lui y qu'il ne lui demandoit que de fe mettre à là tête du Peuple pour chafler ees Religieux, & qu'il y étoit lui-même plus intéreffé que perfônnc.

D. Sebaftién de Léon lui répondit qu'il le conjuroit de faire réflexion à ce qu'il lui propofoit : il n'oublig^.rien pour loi faire comprendre l'injuftice de fon defTein,, FimpuifTance ou il étoit de l'exécuter y &. le tort qu'il (e faifbit par fon acharne- ment à perfécuter des Religieux „ qui ne lui en avoient donné aucun lu jet. L'Evê^ue. Be répliqua d'abord qu^en lui déclarant ^ qu'il n*étoit point relevé des cenfures qu'ilf avoit encourues , & en le menaçant d'une excommunication majeure , s'il ne lui re- . mettok point la Cédule qu'il lui demask*^